Andrea Tsakiris, qui parle grec et français, présenté comme un des cerveaux d'un trafic de cocaïne.
Acquitté, l'affréteur reste en prison : La défense n'en revient pas. « C'est la première fois que j'obtiens un acquittement sans remise en liberté », s'indigne M e Thierry Fillion. Jeudi 9 février, la cour d'assises spéciale d'Ille-et-Vilaine a rendu son verdict dans l'affaire du Junior. Le cargo avait été arraisonné par la Marine française en février 2008, avec 3,2 tonnes de cocaïne à bord.

 

Le parquet général fait appel. Fin bis du process 2014:

Neuf personnes ont comparu pendant trois semaines à Rennes devant une cour d'assises, composée de sept magistrats professionnels. Six personnes ont été acquittées. Parmi elles, Andrea Tsakiris, 56 ans, considéré par l'accusation comme un des cerveaux du trafic et contre qui 25 ans de réclusion avaient été requis. Les autres accusés ont écopé de peines allant de 10 à 25 ans.

L'affréteur, qui a la double nationalité française et grecque, n'a pas pour autant été remis en liberté. Les magistrats rennais s'appuient sur le mandat d'arrêt européen, émis par la Grèce en 2010, pour les mêmes faits sur lesquels il a été jugé à Rennes.

La justice française sait qu'il ne peut pas être rejugé en Grèce puisqu'une juridiction française a déjà statué sur les mêmes infractions. Mais le mandat européen reste le seul moyen de le maintenir en détention.

L'acquittement n'est en effet pas définitif. Le parquet général de Rennes a fait appel de l'ensemble des condamnations, considérant que « la cour d'assises spéciale a fait des erreurs ». Mais, selon la défense, les magistrats ne peuvent pas poursuivre l'incarcération d'un accusé acquitté sous prétexte qu'un appel a été interjeté.
Serge LE LUYER.

source: http://www.ouest-france.fr/2012/02/18/bretagne/Acquitte-l-affreteur-reste-en-prison--62270306.html

Lors du procès à la cours d'Assises d'ille et Vilaine sise Place du Parlement de Bretagne 35000 Rennes il y avait neuf interprètes dans la salle d'audience : anglais portugais grec français. Une partie interprétait / traduisait dans les cabines en simultanée avec matériel audio et retour du français en salle d'audience, d'autres en consécutive pour assurer le dialogue entre les avocats et leurs clients.